Peau diaphane et posture de Joconde. Il y a quelque chose de vertical chez Elsa, une élégance bien à elle. Elsa, c’est aussi ce mélange surprenant de sérieux et d’autodérision. Alors oui, elle n’a pas souvent fait son travail perso Elsa… mais ça ne l’a pas empêchée de (bien) cogiter ! Elle nous raconte.
1. Pourquoi un bilan de compétences ?
Je traversais une période de souffrance professionnelle. J’avais vécu un vrai conflit de valeurs qui m’avait secouée. J’avais dû quitter ma boîte car je n’étais plus alignée avec leur façon de gérer l’humain : ça heurtait mes valeurs d’honnêteté, de bienveillance et d’esprit d’équipe.
Il y avait aussi une question de croyance. J’avais l’impression qu’en tant que commercial, plus on grimpait les échelons, moins on avait le temps de chouchouter ses clients et plus on était filou. Cette croyance me freinait.
Et puis je voulais être psy car c’était ma passion et que je voulais en faire mon métier.
2. Pourquoi avec moi ?
Parce que vous aviez hyper bien cerné la situation qui me poussait à faire cette démarche. Vous avez compris très vite mes objectifs donc ça me semblait évident que vous sauriez bien me guider. Vous avez challengé les évidences avec lesquelles je suis arrivée.
3. Surprise du parcours ?
Non, c’était ce que j’attendais. C’était très adapté à mes attentes, pas scolaire. Vous m’aviez présenté la trame du parcours et on n’a utilisé uniquement ce qui correspondait à mes objectifs.
4. Les émotions que vous avez traversées ?
J’ai beaucoup ri avec vous ! Donc d’abord la joie parce que je passais un bon moment et parce que je savais que je faisais quelque chose qui m’apportait énormément. Beaucoup d’émotions positives mais parfois ça secouait aussi. Il m’est arrivé d’avoir les larmes aux yeux avec des émotions liées à mon parcours, à ma famille…
5. Le souvenir le plus marquant ?
C’est le premier entretien avec vous. Vous m’avez dit : « Prenez soin de vous ». J’étais épuisée et émotionnellement en souffrance. Et ça contraste tellement avec la fin du bilan !
6. Ce que vous avez le plus apprécié ?
Les séances et la méthode. Je suis une sale gosse et ne faisais jamais mes devoirs… mais je ne me suis jamais sentie mal en arrivant en rendez-vous … ! Finalement, j’ai l’impression que le travail en entretien suffisait.
7. Quel est le résultat du bilan ?
J’ai répondu à l’ensemble de mes questions. Le bilan m’a aussi servi à casser certaines croyances qui n’étaient pas légitimes. La preuve, depuis le bilan je suis passée de commerciale à Head of sales France et je m’éclate !
Le bilan m’a permis de mieux me connaître. La psychologie est une passion mais ne m’aurait pas permis de m’épanouir professionnellement. Ce métier n’aurait pas répondu à mes besoins. J’ai un fort ego et j’ai besoin de briller dans des petites boîtes. Ce positionnement est important pour moi. Je l’assume maintenant !
8. Quels sont pour vous les ingrédients d’un bon bilan ?
La première phase me parait essentielle : bien comprendre ce qui provoque le besoin de faire un bilan, bien comprendre l’objectif.
C’est le fil rouge de l’accompagnement qui est rappelé souvent. Il permet de mesurer l’avancement de la réflexion. C’est ça qui fait avancer et progressivement apercevoir la lueur au bout du tunnel.
9. Quelles sont pour vous les 3 qualités dont il faut faire preuve lors d’un bilan ?
- La faculté de se remettre en question et de s’accepter comme on est
- La transparence
- La patience car parfois on veut des solutions immédiates mais ça ne marche pas comme ça. Il faut se donner du temps… et le travail de réflexion continue après le bilan.