Une longue tresse blonde qu’elle porte sur l’épaule droite. Derrière elle, le décor est soigné. C’est la couleur d’un rideau, le soleil d’une fenêtre, ou un bouquet qui se reflète dans le miroir. Elle aurait toute sa place dans une peinture de Vermeer. Cette jeune fille à la perle a l’œil grave et la parole posée, réfléchie.
Semaine après semaine, Louise creuse, confronte, s’informe. Elle cherche… et se lance avec un appétit dévorant dans des enquêtes avec des professionnels. Bref, on ne l’arrête plus ! Et progressivement, elle y voit plus clair. Elle nous explique comment elle va trouver le courage de donner corps à ses envies.
- Pourquoi un bilan de compétences ?
Je ressentais une vraie perte d’intérêt dans mes fonctions de communication et marketing. J’ai d’abord pensé que c’était à cause de l’entreprise et qu’il fallait que j’en change. Je procrastinais car j’étais en poste et il y avait un certain confort…
Finalement, j’ai été au chômage au moment du premier confinement et j’ai commencé à candidater dans la com et le marketing. Je n’avais que des réponses négatives… puis plus de réponses du tout. Avec la sensation que toutes les portes se fermaient. Je me suis dit que c’était peut-être le signe qu’il fallait explorer d’autres pistes.
Et il y avait toujours ce rêve d’être kiné tout en pensant que ce n’était plus possible.
Bref, j’ai senti qu’il fallait que je sois confrontée.
2. Pourquoi avec moi ?
Vous aviez accompagné ma sœur qui vous avait recommandée et je sais qu’elle est très exigeante. Comme moi, vous aviez aussi une expérience dans la communication et inconsciemment peut-être que j’attendais que vous me redonniez envie de rester dans ces métiers. Ensuite, ça a été une histoire de contact.
3. Surprise du parcours ?
Oui car je pensais que ce serait plus tranché. Je pensais qu’il y aurait plus de tests et que j’allais recevoir des réponses… mais en fait le travail est très orienté vers la connaissance de soi.
Je me suis aussi surprise moi-même. J’ai été étonnée de la manière dont je pouvais agir. Avant j’arrivais à pas de loup, maintenant j’arrive en grosse moto cross ! J’ai réalisé une trentaine d’enquêtes métiers auprès de professionnels du paramédical et pour la première fois, je me suis sentie légitime.